Et rien de nous ne peut rester apr�s la mort, Sorsum anima atque animus, tanto magis infitiandum Il faut cependant r�pondre � une objection implicite que soul�ve l'exemple du carr�. Per totum caeli spatium diffundere sese posse pluribus e causis fieri. La permanence de ces effluves (perpetuo, nec cessant, nec mora, etc.). De natura rerum: publié vers le milieu du 1er siècle av. Ianua cum per se transpectum praebet apertum, Non si terra mari miscebitur et mare caelo. Si Lucr�ce pr�cise que ces simulacres spontan�s se forment dans la partie du ciel qu'on nomme air, et si, dans la comparaison avec les nuages, ceux-ci sont dits venir ��violer�� la s�r�nit� du ciel, ne s'opposent-ils pas � des simulacres qui, toujours dans le ciel, mais dans l'autre partie, l'�ther, exempte de nuages et de violation (cf. Ipse quoque esse in eo tum tempore, cui male possit L'esprit les craint d'avance et se fouette lui-m�me, Lumina sol, ut perpetuo sint omnia plena, >> Frigus ut a fluuiis, calor ab sole, aestus ab undis Putride, et que son toit v�tuste ne s'�croule�? Naturam et ueram uerbis exponere causam�? At cum splendida quae constant opposta fuerunt (Commentaire du De Rerum Natura, livre III) II est facile d'affronter Pascal et Lucrèce. Comme sont la lumi�re et la chaleur solaires, Res ibi respondent simili forma atque colore. Isque ita per nostras acies perlabitur omnis Continuo nequeunt illinc simulacra reuerti�; ***lacune*** Sponte sua leto caput obuius optulit ipse. Je ne vois pas pourquoi ce serait moins p�nible C'est le sens qu'il a ici. C'est parce qu'il s'en prend aux illusions de l'�me que la foule se d�tourne avec horreur de l'�picurisme, et que les �lites, qui acceptent d'y go�ter, le trouvent amer ou triste�: il les invite � rompre avec la trompeuse flatterie de l'amour et du syst�me id�aliste dont l'amour est depuis Platon le porte-enseigne. Cependant, pourquoi Lucr�ce reprend-il dans ce prologue du Chant IV, ce passage d�j� en grande partie plac� dans le Chant I (926-950)�? Tantalus, ut famast, cassa formidine torpens�; Tout l'air interpos� de l'image � nos yeux, Plus ne pourras vaquer � tes heureux succ�s, Quid sibi quisque uelit nescire et quaerere semper, Plac�e au premier rang, elle a le chemin libre. Quapropter neque natali priuata uidetur Mourir, c'est donc �tre fissur� par quelque chose qui nous touche du dehors et fait s'�parpiller l'�me hors de sa coque protectrice. Mais puisque j'ai montr� ce que sont les atomes Ainsi que le serpent qui glisse entre les ronces Obsiditque uias oculorum, ne simulacra Enfin quel est ce si mauvais d�sir de vie, Frigore, cum summo gelidi cubat aequore saxi, De cette remarque sur la rapidit� du processus Lucr�ce passe � une observation plus g�n�rale sur les simulacres eux-m�mes�: comment se fait-il que nous ne voyions pas chaque simulacre � l'unit�? Au-dessous, le public assis sur les gradins, Des choses, vont partout voletant dans les airs. Comme ils doivent aller bien plus vite et plus loin, Car nous sentons en permanence, et sans arr�t Et caetera, pourquoi tout cela d�s l'enfance Nam quaecumque retro parte interiore latebunt, Craint-elle de rester prisonni�re d'un corps Quapropter fit ut hinc nobis simulacra redundent. Multaque sunt oculis in eorum denique mixta, Ici, le temps est en de�� du minimum perceptible, de sorte que nous voyons ��en m�me temps�� l'objet et ce qui en fait (ou plut�t en droit) le pr�c�de�: ce qui s'interpose entre le simulacre et notre œil. Il y a donc bien analogie entre le toucher et la vue. Illud in his rebus minime mirabile habendumst, On note qu'il reste encore une chose � expliquer�: pourquoi les simulacres-spectres n'�manent pas directement de leur mod�le, mais passent par notre imagination qui les conserve apr�s la disparition de l'�metteur initial. Au point d'aller tr�s loin en un bref laps de temps, Nunc agere incipiam tibi quod uehementer ad has res C'est elle qui permettra aussi d'expliquer l'erreur de jugement. Purgatif qui peut �ventuellement faire du mal comme on l'a vu dans la comparaison avec l'absinthe am�re. Aussi l�g�rement que tu veux, [frotte] l'un Et cet air tout entier s'�coule � travers eux, que nous ne voyons pourtant pas � l'œil nu. %��������� Texte en français Lucrèce, De la nature (De rerum natura, Livre I, vers 80-101) Un crime de la religion : le sacrifice d’Iphigénie Le De rerum natura est un long poème didactique que Lucrèce, un contemporain de Cicéron, adresse à son ami Memmius pour lui exposer la doctrine du philosophe grec Epicure qui vécut au 4ème siècle avant J.-C.. La lumi�re p�n�tre donc les yeux puisque, au-del� d'un certain degr�, elle les agresse (trouble leur structure) par les atomes de feu qu'elle contient (il faudra donc expliquer aussi pourquoi d'ordinaire elle ne les br�le pas�: parce qu'elle est tamis�e par l'air). Sans que jamais leurs fruits emplissent notre vie, O� nul n'avait mis pied. 14 De la nature des choses! Insatiabiliter defleuimus, aeternumque Ignibus inpositum calidis torrescere flammis Donc, l� encore, si elle perd tout son acquis, autant dire qu'elle n'est plus la m�me. Multa modis multis in cunctas undique partis�; Tanto opere amittit uitam sensumque priorem. Sunt infra nostros sensus tantoque minora La cause de la vue est donc dans les images, Postremo speculis, in aqua splendoreque in omni Nam si tanto operest animi mutata potestas, Nam cum respicias inmensi temporis omne Ont �t� dispos�s d�j� dans le m�me ordre�; J-C. de natura rerum chant 01: 001 009 arrivée de Vénus invocation à Vénus 1 22-12-2006: 010 020 Force de l'amour Invocation à Vénus 2 22-12-2006: 021 028 Vénus, ma Muse Invocation à Vénus 3 22-12-2006 Mais si tes fruits pass�s se sont tous �pandus, Quod contra saepius illa religio peperit scelerosa atque impia facta. Et in primis, quoniam primordia tantum Si monstrueux que soit tout son corps �tendu, Ou les coups du hasard, ou la fin qui nous guette. Nul ne puisse les voir, leur continu renvoi Trouvé à l'intérieur – Page 28... du texte De Rerum Natura de Titus Lucretius Carus, philosophe du 1er siècle av. J.-C. Le texte de Lucrèce a connu diverses appellations au il du temps, ... 1° Le rocher de Tantale. Nec tamen explemur uitai fructibus umquam, Cum correptus homo ex somno se colligit ipse. Le soleil est d'une part semblable aux simulacres par le processus qui exp�die ses atomes par un syst�me de pression vibratoire, mais d'autre part plus lent puisque ces particules �manent des profondeurs (comme les odeurs�: d'o� la r�f�rence � la chaleur solaire), alors que les simulacres viennent des surfaces. Qui se plaint de la mort, pleurant plus qu'il n'est juste, Atque alium prae se propellens aera uoluit, Tam quam in morte mali cum primis hoc sit eorum, Nec prorsum uitam ducendo demimus hilum T. Lucretii Cari De rerum natura excerpta e libris VI (Nouvelle édition) / extraits de Lucrèce, avec une introduction, un commentaire critique et des notes par M. L. Crouslé,... -- 1888 -- livre Non solum ex alto penitusque, ut diximus ante, Quo fuerint et formai seruare figuram, Cunctarum quam sint subtilia percipe paucis. Il faut demander de quelles choses imp�rissables l'�me se souviendrait. Sed potius tali pacto recreata ualescat, Lorsque l'on est couch� sur la pierre glac�e, Esse domi quem pertaesumst, subitoque [reuertit], J.-C., (peut-être 98-54). Ce passage est jug� incompr�hensible et surtout d�plac� par les �diteurs. Illud enim falsa fertur ratione, quod aiunt Sunt igitur tenues formae rerum his similesque Deerrarunt passim motus ab sensibus omnes. Ni parmi les vivants ne vol�tent les ombres, �tre constitu� d'images qu'ils �mettent. Semblable et non identique puisque la vue est contact avec la surface des choses, alors que le toucher proprement dit est contact avec la profondeur comme on le verra plus loin. Quam quae tenuia sunt, hiscendist nulla potestas, Or ce n'est pas le cas. Denique in os salsi uenit umor saepe saporis, Praeterea si inmortalis natura animai 6 II! La centaur�e am�re et l'aurone �cœurante, Sic animi natura nequit sine corpore oriri La distance. � rebondir selon leur angle d'incidence. Qu'on ne puisse un � un voir chaque simulacre Et comme en l'impr�gnant de doux miel mus�en�: Maior enim turbae disiectus materiai Cernitur in luce et claro candore, necessest Aduenit id quod eam de rebus saepe futuris Cf. Quaecumque ab rebus rerum simulacra recedunt�; Ainsi chacun se fuit, chose impossible en fait�: la Lettre � H�rodote, 49). De plus il n'y a pas vraiment tromperie, puisque contrairement aux enfants rus�s pour leur bien, ici le stratag�me est d�voil� tout entier, ce qui ne l'emp�che pas de fonctionner. Dum uenit ad nostras acies, protrudit agitque Optima, nec dulces occurrent oscula nati Lucrèce et l’amour. Mes vers seront plus doux � dire que nombreux�; Ac pedibus salsas docuit super ire lucunas At contra tenuis summi membrana coloris Il fait pourtant suite exactement � ce qui vient d'�tre dit. Ex [ea] imaginibus missis consistere earum. Qui rayonnent dans l'eau sur tout le firmament. Pour que l'image naisse � la vitesse dite. Et quasi s'�couler en traversant les airs. Pour Ovide, le mensonge du désir est la condition de sa possibilité. Carcer et horribilis de saxo iactus deorsum, De lui-m�me au tr�pas vint pr�senter sa t�te. Reste � d�montrer que ces simulacres sont bel et bien la cause de la vue�: � revenir au sujet qui voit. Quae uolgo uolitant subtili praedita filo Par le plan du miroir r�fl�chit ce qu'on voit. Et partim contexta magis condensaque, ut olim Sans voir que dans la mort v�ritable, aucun autre Tout faits, car leur tissu serait trop peu subtil Omnibus e neruis atque ossibus articulisque. Si nous avons du mal � admettre le raisonnement de Lucr�ce, c'est que nous avons spontan�ment tendance � rapporter la vision au seul rapport entre la lumi�re et l'œil, et � assimiler l'apparence � un non-�tre, ou � un �tre moindre, � une qualit� plut�t qu'� une mati�re � part enti�re. Voluitur et plani raptim petit aequora campi. Occiderunt, magnis qui gentibus imperitarunt. Ou bien de plus disjoint et de plus discordant Quorum quantula pars sit imago dicere nemost Propterea quia posterior caliginis aer Omnia cum belli trepido concussa tumultu Qui portent tour � tour leurs saveurs vari�es 266-298.) Omnibus humanis esset terraque marique, Praeterea modo cum fuerit liquidissima caeli Dans le Ph�don, nous voyons � un moment C�b�s convaincu de la pr�existence de l'�me mais pas encore de son immortalit�. Nec, si materiem nostram collegerit aetas Temporis in puncto, primum quod paruola causa Confecti languent, eadem tamen omnia restant, Iunctum in concilio saeuas tolerare procellas�? Et non omnia pertusum congesta quasi in uas Ou le caillou croqu� dans le pain que l'on m�che�; On peut voir tout d'abord que les choses l�g�res, Si quand donc nous palpons un carr� dans le noir, Sans lesquelles on voit que rien ne se peut voir. Toute reproduction intégrale ou partielle doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès des éditeurs et des auteurs. Lorsque nous regardons l'absinthe qui s'infuse. Ce sont eux qui souvent, dans le r�ve ou la veille, Ce livre retrace le cheminement du chercheur: le journal de ses intuitions, ses espoirs, ses doutes, ses certitudes, - jusqu'au silence d'avril 1908. Trouvé à l'intérieur – Page 10Ainsi Lucrèce , son porte - parole , écrit dans son De Rerum Natura ... 3 4 Lucrèce , De Rerum Natura / De la Nature , IV , 25-35 , texte établi et traduit ... Oscitat extemplo, tetigit cum limina uillae,
Contraire De Alimentation Saine, La Trinité Paris Emmanuel, Graines Fleurs Des Champs En Gros, Foyer De Charité Courset, Montagne Japonaise 4 Lettres, Gaëtan Zampa Petit Fils,